Conjuring, quand tu nous tiens.
Une histoire de fantôme qui surprend encore de nos jours, c’est rare mais c’est possible. Même les moins amateurs du genre sont bien au fait des mécaniques du film de fantôme. La thématique fascine et l’exercice à l’écran est pratiqué depuis toujours. Il reste donc compliqué de se démarquer, surtout pour un premier long métrage. C’est que tente pourtant le réalisateur Angel Gomez, qui signe ici un film aux allures de Conjuring, Insidious et j’en passe. Les références sont là et malgré tout, le film ne se démarque pas de ses illustres pairs. Il fait même grise mine devant eux tant il a emprunté leurs codes. La tension, qui prendra certainement les plus fragiles d’entre nous, monte classiquement mais sans jamais atteindre son climax. Les quelques bonnes idées du film viennent du scénario mais jamais de la mise en scène, pourtant primordiale afin d’offrir un spectacle de terreur au spectateur. Les scènes effrayantes ne sont qu’une succession de jump-scare qui ne feront sursauter que les nouveaux nés ou les ingénieurs du son.
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