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On a vu: Haunt (Prime Vidéo)

Le slasher est un sous genre du cinéma d’horreur autant apprécié que détester. Il y a un age ou le slasher défini à lui tout seul le film d’horreur puis vient l’âge de raison ou les slashers deviennent ces films pour adolescent . Ils ont souvent un rôle d’initiateur aux films d’horreur pour les plus jeunes. Pour le plus grand plaisir des petits et aux détriments des plus anciens, on va parler de Haunt, disponible sur prime vidéo. Un slasher coincé quelque part entre La maison des milles morts et escape game.

On va voir ce qu'il se passe ?

Haunt: 100% Slasher.

Le problème quand on veut donner son avis sur un film tel que Haunt, c’est qu’on peut aussi facilement le démonter que le respecter. C’est un peu le cas avec tous les slashers, si tant est que le film soit un minimum réussi sur le plan technique. Car sur le plan scénaristique, c’est souvent la même chose, des ados, une menace, une bonne dose d’hémoglobine et l’affaire est dans le sac. Avec Haunt, de Scott Beck et Bryan Woods ne vont pas forcément chercher à se démarquer des autres films du genre mais ils vont plutôt nous offrir une copie correcte de ce qu’est un slasher. En effet, si le film n’est clairement pas un classique à en devenir, il n’en reste pas moins un divertissement efficace, bien monté et intéressant. Surtout dans son deuxième acte où il réussit presque à surprendre le spectateur en l’interrogeant sur les faits qui se déroule sous ses yeux. Les héros sont témoins d’actes odieux sans vraiment savoir si ils sont réels ou non. J’ai trouvé ça très intéressant. Pour le reste, le film déroule pendant près d’une heure et demie tout son catalogue de petits meurtres en tous genres. C’est plutôt efficace. Les deux premiers tiers du film sont très honnêtes et selon moi Haunt a sa place dans la partie des « Bons » Slashers.

Hallowen? Des masques? Halloween, la nuit des masques!

Un divertissement honnête mais…

Les slashers ont quelques règles propre à leur genre et quand on joue avec ses codes, mieux vaut ne pas trop s’écarter du chemin aux risques de perdre le spectateur. Pour se démarquer de ses pairs, Haunt a fait le choix d’enrober en film tout un éventail de cliché flippant. Le soir d’Halloween, les masques, les clowns, la maison « hantée » et j’en passe. Tous les codes ici sont réunis et le tout reste cohérent. Pourtant, le film ne fait pas bande à part dans la famille des slashers et reste finalement tellement cliché qu’il pourra en rebuter certains tandis qu’il fera son job auprès des autres. C’est certainement dans son troisième et dernier acte que le film fera pencher la balance d’un côté ou de l’autre. Une fin expédié et mal exécuté selon moi. Le film aurait pu être bien meilleur que certains de ses aînés mais il tombe dans la moyenne habituelle des petits d’horreur sympas.  Ce qu’il en reste est toutefois une mention assez bien pour un film qui certes, ne cassera pas trois pattes à un canard mais qui fera amplement son travail de film à sensations pour les plus jeunes ou de bon passe temps pour les plus anciens.

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Ma note sur 10

Edité par Jonathan

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